Mise en évidence d'un COP > 1 sur l'Autogénérateur en U par Pascuser
créé le 01 octobre 2012 - JLN Labs - Mis à jour le 10 octobre 2012
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Voici un compte-rendu très explicite sur les tests et les mesures effectués par Pascuser sur l'autogénérateur en U de Richard Vialle mettant en évidence la production d'une puissance négative et d'un COP > 1. Voici, ci-dessous, des extraits importants du compte-rendu de ses mesures de COP sur l'autogénérateur en U.


Pascuser Ecrit le: Jeudi 27 Septembre 2012 à 22h49

Connexion du U sur le générateur de fonction en sortie directe (programmé sur 16V pic pour une charge de 50 ohms).
Réglage du générateur de fonction sur sinusoïdes à f=3,6MHz.


L'ampoule s'allume.

Ici je n'ai mis aucun fil de court-circuit ni aucun accord de sortie.
Le fil de court-circuit n'a jamais donné d'amplification lumineuse de la lampe de charge de la sortie sur mon U. Des tests l'ont montré de nouveau. Dans mon U, le fil de court-circuit de 1m n'est pas un bon accord de sortie comme dans le cas du U de Richard (on doit avoir des caractéristiques différentes)


Pascuser Ecrit le: Jeudi 27 Septembre 2012 à 23h46

Principe de mesure du COP:

Ici j'ai fait une mesure sans aucun accord ni en entrée ni en sortie, aucun réglage, aucun ampli. Je vais vous montrer que le choix des résistances et la connaissance de leur caractéristique (et celle de l'ampoule aussi) est essentielle pour une mesure de COP, sinon on fait n'importe quoi.

On mesure l'entrée avec la charge de sortie (ampoule) elle aussi prête à la mesure:

La résistance utilisée en entrée est une résistance métal de 150 ohms. L'inductance de fuite devrait être très faible (moins de 100nH), à vérifier demain. Donc cela modifie l'impédance de maximum 2 ohms inductif à angle droit soit une impédance de 150,01 ohms. Donc normalement (mais il faudra que je le mesure pour un test précis) on peut considérer que c'est purement résistif.

On calcule une puissance consommée par bobinage+résistance de 150ohms = 8,2 x (4,3 / 150) x cos(46,6°) = 161,5mW

Puissance dissipée par la résistance (U²/R)=(4,3^2)/150=123,3mW

Soit consommé par le bobinage en entrée=161,5-123,3=38,2mW
Et oui, on a introduit une résistance pour effectuer une mesure, mais elle n'a pas lieu d'être normalement et elle consomme la méchante. C'est là qu'avoir un matériel comme une pince ampèremétrique HF permet de ne rien ajouter en terme de consommateur au montage qui doive être soustrait ensuite.

Puis pareil on mesure la sortie en laissant l'entrée comme elle était quand on a mesuré la sortie:

Là j'ai utilisé une de mes résistances à surface de carbone dont je ne connais pas l'effet inductif du tout, et surtout pas en terme relatif.

On voit le déphasage très important qui ne devrait pas avoir lieu entre courant et tension si la résistance utilisée pouvait être considérée comme non inductive car le filament est lui quasiment non inductif.

Donc la résistance est inductive, de façon importante relativement à sa valeur résistive (la même valeur inductive pour une résistance 100 fois plus grande ne pose plus aucun souci)

On ne peut pas se permettre d'utiliser cette mesure en l'état.
D'où l'intérêt de commencer par mesurer les caractéristiques de ses résistances pour ne pas mesurer n'importe quoi. En fait même si la résistance est inductive, à partir du moment où on connait ses caractéristiques réelles on pourrait calculer correctement la puissance.

ici : On calculerait pour 1 ohm (si c'était non inductif):
P=2,58 x (0,0187/1) x cos(55,9°)=27mW

Donc on va faire la mesure de la puissance par la tension seule sur l'ampoule qui est résistive essentiellement (là aussi il faut faire une mesure de l'ampoule)

Maintenant reprenons la mesure avec donnée la seule tension de l'ampoule. La tension aux bornes de l'ampoule est de U=2,58V

Donc on a dissipé P=U²/R avec R=100 ohm pour mon ampoule 4V/40mA
Soit P=66,6mW

En fait la résistance de l'ampoule dépend de la température, elle est plus faible à froid et plus grande à chaud. L'ampoule n'est pas éclairée au maximum, donc la résistance est plus faible. Elle est de l'ordre de 12 ohms à froid.

Mais si on divise par une valeur de résistance plus petite, cela ne fera qu'augmenter la puissance mesurée à plus de 66,6mW.

Pour savoir ce qu'il en est, il faut faire une courbe de calibration de la résistance selon la tension appliqué à l'ampoule en continu (en courant continu on mesure facilement le courant et la tension aux bornes de l'ampoule et on applique la loi d'ohm pou ravoir la résistance correspondant à la tension donnée) car la température sera la même pour une même tension continue (même puissance dissipée) ou alternative efficace égale. J'avais fait ces courbes de calibration des ampoules pour ne pas calculer n'importe quoi.

Là sans rien avoir comme calibration on peut avoir un COP = 66,6/38,2=1,74 au minimum

Voilà pour le principe; sachant que pour que ce principe soit une vraie mesure il faut donc:

* mesurer les caractéristiques des résistances utilisées
* en tenir compte dans les calculs de COP
* voir l'erreur sur la mesure des tensions et surtout de l'angle de déphasage qui a un gros impact
* faire un calcul qui minimise le COP en tenant compte de toutes les erreurs indiquées

J'avais pu avoir 300 à 580 dans mon premier autogénérateur linéaire de 2 mètres. Je n'ai jamais refait cette mesure sur l'autogénérateur en U; pour moi ensuite c'était un acquis le COP, je cherchais à voir comment faire d'autres choses, comme comprendre ces histoires d'accord, tirer plus de puissance, etc.

Donc, quand j'aurai eu le temps de faire une courbe de l'ampoule, de mesurer les résistances que j'utilise dans mes mesures et tout faire bien au propre, je pourrai vous faire une bonne mesure de COP.

On a déjà l'idée que ça dépasse 1 en faisant tout au Jean foutre de la physique; et en faisant bien j'avais eu bien mieux (même si pas sur le même autogéné; d'ailleurs en fait Richard avait fait faire la mesure de COP sur l'autogéné en barre linéaire aussi, en Suisse et chez son ami avec wattmètre HF; jamais de mesure précise sur celui en U, ça sera un bon exercice!)

Après ceux qui ont du matériel pour faire ça plus facilement qu'avec un oscillo et du temps à passer pour faire ça bien, qu'ils n'hésitent pas à utiliser leur matériel pour nous pondre du mieux; ça sera un vrai plaisir.


Pascuser Ecrit le: Dimanche 30 Septembre 2012 à 21h18

Voici la vidéo n°1 décrivant l'expérience:

Photographie du montage réalisé avec la résistance de 1000 ohms:

Sur résistance de 100 ohms: mesure avec oscillo sur ampoule de sortie qui diminue la puissance négative
par pompage du courant d'ampoule vers la masse de l'oscillo reliée à la Terre:
La vidéo 2 de l'expérience

NOTE: j'ai utilisé l'oscillo sur PC pour les mesures de puissance d'entrée car justement il a une masse flottante. Il n'est pas relié à la Terre et les entrées sont sur des convertisseurs optiques, totalement découplées de la Terre et de toute référence de masse. Mais je n'ai qu'un seul oscillo sur PC, donc pour la sortie je dois mesurer avec l'oscillo "standard" si je veux avoir une tension;

Le protocole de mesure est donc de mesurer d'abord la puissance d'entrée sans brancher l'oscillo standard sur l'ampoule en sortie... puis de brancher l'oscillo standard sur l'ampoule, mais sachant qu'il modifie la dynamique d'entrée par diminution de puissance négative, on conserve la mesure de puissance d'entrée faite auparavant!

Comme vous pouvez le remarquer, la luminosité de l'ampoule ne change pas lorsque je débranche le point chaud de mesure de la sonde, mais seulement quand je débranche la prise de masse de la sonde. C'est donc bien le couplage à la masse de l'oscillo vers la Terre qui pompe du courant à l'ampoule, et pas la simple capacité d'entrée du canal de mesure de l'oscillo qui comme on l'a dit est trop petite pour dériver du courant de façon substantielle.

Sur résistance de 150 ohms:
La vidéo 3 de l'expérience

Photos du montage:

Cliquez ici, pour consulter le journal d'essais complet en ligne publié de Pascuser


Pascuser Ecrit le: Mercredi 10 Octobre 2012 à 17h19

Comme j'ai pu constater dernièrement, pour faire d'autre évaluations, que les sondes d'oscillo ont une capacité importante à ajouter à la capacité d'entrée de l'oscillo elle-même (en regardant les notices techniques), j'ai voulu reprendre le calcul du COP avec l'anomalie U2>U1:
http://www.conspirovniscience.com/forum/in...indpost&p=23667
http://www.conspirovniscience.com/forum/in...indpost&p=23672

En effet à ce moment là j'avais quand même fait un calcul sur la prise en compte de la capacité parasite d'entrée de l'oscillo, mais je ne savais pas qu'il fallait ajouter une capacité d'entrée des sondes, je pensais que c'était tout compris.

Voilà le scan du calcul (ressorti de la poubelle pour l'occasion) que j'avais fait qui montre que la capacité de l'oscillo ne change quasiment rien (4,5 ohm réactif capacitif à soustraire aux 181 ohms réactif inductifs de la self du bobinage) sur ma résistance de 100 ohms (première que j'avais testé avant les 1000 ohms):

ça c'était donc le premier jet de la dernière fois.

Donc comme je l'avais dit, la prise en compte ne permettait pas d'obtenir l'explication de la puissance d'entrée purement négative pour 1000 ohms de résistance, par cette simple capacité d'oscillo de 20pF (estimé à partir d'un oscillo à proximité où l'indication de 15pF était portée, sans regarder la notice technique que je n'avais pas à disposition).

Maintenant, j'ai refait le même calcul en prenant la capacité d'oscillo de la notice technique et on a 30pF ce qui change peu, mais on doit ajouter 46pF de la capacité de la sonde et là ça commence à faire beaucoup.

De plus je n'avais pas calculé précisément, mais l'effet sur une résistance de 1000 ohms est déjà plus grand même sans modifier la capacité d'entrée; j'aurais dû le calculer à chaque fois plutôt qu'une seule fois pour les 3 cas, et de toute façon avec la capa d'entrée mal connue j'aurais quand même eu quelque chose de pas correct encore.

Voilà le calcul prenant en compte les sondes d'oscillo:

Tout de même l'effet est peu important pour 100 ohms car l'effet est multiplicatif de la résistance, et donc ça ne changera que peu les résultats, par contre à 1000 ohms il est important et on n'a plus l'anomalie inexplicable de U2>U1. On a tout de même de la puissance négative, qui donne de la surunité; mais elle ne devient plus suffisante pour qu'il reste de la puissance négative seule à grande résistance.

Tout reste surunitaire, mais sans anomalie de la physique qui rendait incompréhensible U1>U2 à 1000 ohms. On garde donc des COP>1 sans bizarrerie autre que cela (ce qui est déjà beaucoup).

Donc rectificatif tenant compte du système de mesure, mais ne changeant rien sur le fond malgré tout.

En fait pour des petites valeurs de résistance, la capacité d'entrée de l'oscillo ne changera rien aux mesures de tension et aux calculs de COP, mais change tout à grande résistance.

A noter qu'on est toujours dans une plage cohérente avec le COP donné par les limitations du Tabor 8550 lors de l'expérience de l'autogénérateur segmenté qui donnait un COP de 0,9Watts/0,64watts = 1,4 pour une résistance de 170 ohms

COP sous estimé car on ne transmet pas la puissance maximal en entrée puisqu'on débite sur un U qui a une impédance différente de 50 ohms.

La cohérence règne en maîtresse absolue!


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